La jeunesse dorée de Lyon pollue les concerts de rock de ses moues distanciées pratiquées des heures durant devant la glace en écoutant MGMT, traînant lassement du cul en chouinant qu'« on ne va quand même pas dépenser si peu », prétendant jauger les groupes à l'aune des compilations des Inrockuptibles Best Of 2010 et 2011 qui constituent sa base de référence. Le misanthrope contemporain bénit dès lors l'aéronautique, qui lui offre ponctuellement un aperçu sur des bouges étrangers faisant figure de cour des miracles du rock'n'roll. Berlin? Barcelone? Bien sûr que non: la saloperie hipster y a cours depuis l'avant-dernière pluie. C'est en Serbie qu'il faut aller, frère. La suite