Terra Incognita

Domenech et Ingrid : « on n’est pas des bêtes… non plus ! »

Alors que l’équipe de France de football venait de subir une cuisante défaite pendant la coupe d’Europe, on s’attendait, impatiemment, à voir l’éviction de Raymond Domenech…

Que nenni ! L’entraîneur des bleus aurait été aperçu à Roissy Charles de Gaulle alors qu’il s’apprêtait à prendre un vol humide pour la Colombie… Interrogé quant à son voyage sud américain, l’homme se serait exprimé en ces termes : « La Colombie, pour le football, c’est comme la cocaïne pour la cuisine… c’est indissociable ! » Notre envoyé spécial des aéroports de le Rennet n’a pas eu le temps d’embrayer sur une autre question, laissant planer un doute sur le motif véritable de ce voyage latin… Affaires sportives ? Gastronomie exotique ?

Fort désireux de connaître le fin mot de l’affaire, le Rennet a passé le relais à son correspondant sur Place (petite ville de Colombie spécialisée dans la traite de moules blanches de bouchots et la fabrication de Mont St Michel en plastique), Mattew Pichu… « Raymond Domenech est arrivé à l’aéroport de Bogota déguisé en Groucho Marx, ce qui a rendu son identification quasi impossible… il a été identifié grâce à un de nos informateurs, alerté par « oune odeure dé pié qwi poue »… Nous avons alors pu pister le cadre sportif pendant son court séjour. » 

L’homme, après avoir fait quelques emplettes, s’est empressé de louer une mule colombienne avant de se perdre dans la jungle hostile et humide… Ce n’est à priori pas la première fois que R. Domenech se rend dans l’enfer vert… il avait déjà visité la famille de Ribéri, issu d’une dynastie de macaques à culs rouges des hauts plateaux de la Cordillère orientale.

N’écoutant que son courage à deux mains, Mattew Pichu s’est lancé à la poursuite de la mule, avec, pour seul guide, un exemplaire en gallo de Tintin et les picaros… Bien lui en a pris ! Comme en témoigne le formidable cliché illustrant notre Une, le looser des stades s’est rendu direct chez les Farcs d’où il est ressorti quelques temps plus tard avec un grand sac blanc et fuschia d’où dépassait un string… Notre correspondant est formel, c’est bel et bien le slip ficelle de Ingrid Bétancourt : « J’avais passé une soirée avec Ingrid juste avant son rapt… elle portait ce string, j’en suis sûr… nous avions échangé sur le sujet assez longuement… je lui avais d’ailleurs précisé que le mien (de string) me faisait des grosses couilles et elle avait, à juste titre, précisé que le sien lui faisait un cul d’éléphant… »

Nul besoin de vous narrer l’euphorie délirante qui pouvait attendre nos deux héros du jour… D’ailleurs, leur déclaration est un vrai point d’orgue Farfisa : « ben ouais, quoi… on n’est pas des bêtes… non plus ! »

Et voilà… ! Avant de fustiger le premier bench warmer venu, voire même un criminel de guerre, donnez lui une seconde chance… des otages, il y en a plein partout dans le monde et ils ne sont pas tous utilisés, autant que ça serve à quelque chose, bordel ! Arrêtons la surconsommation et recyclons nos otages !!  

 

Sandrin Lebel et Mattew Pichu

 

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