Alors que les armées des plus puissants pays industrialisés s’emploient à grands frais à retrouver ben Laden, un quinqua américain part traquer le dit convoité, seul, avec un flingot, une épée et un couteau… Ah ben alors, on n’avait pas vu ! On regardait le match de foot !
En tout cas, Gary Faulkner, faut pas le faire chier ! Sorti de sa sérénité presque orientale par les fracas du 11 septembre, Gary Faulkner se sent insulté et meurtri au plus profond de sa chair. Parfaitement intégré socialement et professionnellement, il est ouvrier du bâtiment, Gary « American ninja » Faulkner décide d’aller capturer Ben Laden au Pakistan. Surnommé « American Ninja » par la presse américaine, rapport au fait qu’il soit spécialiste d’hapkido, le spadassin du Colorado s’est fait choper dans une zone forestière du Chitral, alors qu’il étudiait la meilleure façon de traverser la frontière du Nouristan, bastion des talibans. Même pas peur !
Soupçonné au prime abord d’être complètement fou, Faulkner ne connaîtrait que quelques légers troubles psychologiques. Son action semble mesurée et sa quête lui apparaissait réellement comme une croisade indispensable. « Un vrai Bulldog », c’est ce qu’en dit son frère.
American Ninja a décidé d’accomplir une tâche que toutes les armées du monde n’arrivaient pas à achever, la capture du numéro Un d’Al-Qaeda. Illuminé, vrai patriote ou tout simplement chasseur de prime des temps modernes ? Personne ne peut l’affirmer pour le moment. En tout cas, il ne faut pas oublier que le FBI propose 25 millions de dollars pour la capture de Ben Laden.
Dans le doute, on ne peut que s’aplatir devant le courage du gazier qui n’hésite pas une seconde à se balader dans un des pays les plus dangereux au monde afin de capturer le mec le plus recherché au monde… Et pis avec sa gueule de Grateful Dead sous acides, il a un côté sympathique.
Une chose sûre, c’est que la culture orientale est LA tendance estivale 2010… Entre l’American Ninja et les french Kamikaze de l’équipe de France, l’abolition de la Garden Party de l’Elysée et la réforme des retraites, l’heure semble être au sacrifice. Banzaï !