Où le "rédigeur" disgresse courtement (mais lestement!) sur la notion d'automobiles, mêlant Histoire et huile de moteur… Attention aux éclaboussures!
Nous vous parlions il y a quelques temps de De Gaulle et de son bouillonnement révolutionnaire… c’est bon, ça, ça change de la tiédeur politique actuelle ! Faut il chercher un rapport avec la vie mouvementée de l’homme d’état, de son rapport étroit avec les ondes en passant par le petit Clamart ? Sauvé par Citroën et sa mythologique D.S, on hésite encore aujourd’hui à déterminer qui de De Gaulle ou de Fantomas a su assurer la promotion populaire d’une des plus belles berlines françaises… En lieu et place des publicités coûteuses de chez Renault et Cie, pourquoi ne pas doter les véhicules de moteur à réaction et d’ailes gracieusement dissimulées sous les carrosseries rutilantes ? C’est quand même vers là qu’on allait, début 60, merde ! Où sont passés les rêves automobiles ? Dans la smart ? Dans la Logan ? Le tout terrain ? Avant, les 4×4, c’était pour Daktari ou Tarzan en technicolor… La voiture de ville, c’était la Mustang de Bullit, l’Alpine du gros Gabin dans le Pacha ou le taxi jaune de Taxi driver, voire mauve quand il est celte… un truc d’urbain, de mâle élevé dans les faubourgs, un vrai rugissant sur pneumatique qui faisait pâmer les cocottes et reluire les bigotes… Le tout terrain, c’était un truc de DDE, d’afrikaners ou pour John Wayne quand il chassait le nègre… le simple fait de faire vibrer l’asphalte avec son range-land-rover, on criait au cul terreux, on dénonçait la ruralité comme une tare génétique, on imaginait les sous vêtements souillés de l’homme de la brousse… Bref, le tout terrain, c’était pas ce qu’il y avait de plus tendance pour conduire en alpaga, les grosses pédales des tracteurs ne sont pas conçues pour réagir aux fins talons des Balenciaga en chevreau…
Aujourd’hui, l’homme moderne roule en « tout terrain » parce que c’est « le symbole de la réussite » ! Le « costard-cravate » se propulse aventurier au volant de ses 4 roues motrices, retrouvant le vrai goût du défi et de son adrénaline en se garant sur les trottoirs, n’hésitant pas à s’approprier les quelques derniers espaces piétonniers en guise de trophée, repoussant la piétaille à grands coups de pare buffles… l’hégémonie de l’homme « actuel » passe par la machine, qu’on se le dise !
Vends 4L clan de 1979 vert moutarde de Dijon. Boite 4. Insolente et préparée anti radars. Cause: inconnue et sans papiers.