Discographie

Des ballades assassines

Orville Brody rêve en Cinémascope Technicolor…sans pour autant délaisser les sports hexagonaux : " J'aime le foot, la formule1 et la bière… "

Sa gueule burinée de dresseurs de Broncos ne passe pas inaperçue…Nul besoin de se référer à la pochette de sa démo CD pour le repérer dans un bar rennais, même si c'est la semaine du SPACE à St Jacques…Orville Brody sent plus la poussière du désert des Mojaves que la graisse "à " John Deere : la casquette vissée sur la tête (le stetson à large bord ne supporte guère le climat breton), la lourde chemise à carreau de circonstance ( c'est l'automne !), le jean élimé ( avec de la vraie lime, pas la fausse de chez kaki crapet !) et de la botasse façon Kris Kristofferson, éculée à l'étrier…

Le gars n'est pas novice dans le domaine de la 6 cordes, il l'avait déjà dégainée lors des prestations de Nitrobrew en 1998 avant d'entamer sa " période " solo dans les bars: " A l'époque, j'étais tout seul…je n'avais même pas de démos, je me pointais dans les bars avec ma guitare et je jouais une compo au tolier…C'est comme ça que je trouvais mes concerts. " S'adjoignant ensuite les services d'un batteur, il affine ses compos country folk et enregistre plusieurs titres " à la maison ", le plus possible " à l'ancienne ", avant de démarcher les labels et autres tourneurs éventuels.

Assez proche de l'écurie Sun dans l'esprit et la matière, Orville va chercher ses influences dans la country à la Dallas Wayne, Merle Haggard, Doc Watson et autres Johnny C : " j'adore écouter de la musique en roulant…La folk et la country, c'est la route, le voyage et la liberté. "

Sur son mini album " Acoustic version ", Orville brody ne rompt pas avec la grande tradition de la country qui est de toujours honorer les " anciens ", il se fend d'une reprise de Dwight Yoakam (Floyd County) valant son pesant de pépites…

De l'Amérique, Orville tire le " meilleur ", le pur jus, tant musicalement que cinématographiquement : " Orville brody, c'est mon nom de scène, d'artiste…Orville, c'est le pote d'Eastwood dans " Doux, dur et Dingue " et Brody, c'est le shériff (Roy Scheider) des " dents de la mer ". Citant tout autant Altman et son " Short Cuts " (les Américains, en vf) que Columbo (le fameux épisode où apparaît Johnny C.), Orville Brody rêve en Cinémascope Technicolor…sans pour autant délaisser les sports hexagonaux : " J'aime le foot, la formule1 et la bière… "

 

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