Le petit Rennet illustré

Qui jouera verra.

Et si le jouet prenait beaucoup plus de place que ce que l’on pense dans notre construction… En se penchant sur la question de ce qu’il est véritablement, on arriverait peut-être à répondre au mystère du jouet, objet impactant toutes les générations, toutes les catégories socioprofessionnelles…et qui traverse les âges sans s’estomper.

Depuis la naissance de l’humanité, l’Homme a toujours été à la recherche de l’amusement, du jeu et du plaisir. Les hommes de Néandertal n’étaient pas les derniers à savoir s’amuser, et ce malgré des moyens limités… cailloux, bois et terre, ils réussissaient à jouer, à créer des jeux. Par définition, il est dans le caractère inné des hommes que de vouloir jouer et créer des jouets.

L’appellation est née entre le XVIIè et le XIXè siècle. Ne prenez pas peur,  ce n’est pas si vieux que ça! N’oubliez pas que notre calendrier positif date de 21 siècles. Maintenant que cela est précisé, on peut s’intéresser au jouet en lui-même. En général, un jouet dispose d’une espérance de vie estimée entre 2 jours et une vingtaine d’année, tout dépend de son milieu socioculturel, j’en passe et des meilleurs. Mais il faut surtout noter qu’un jouet peut changer de propriétaire plusieurs fois dans sa vie, sans pour autant que son usage soit différent.

Mais alors, qu’est-ce que le jouet, vus étonnez-vous ? Un jouet, c’est un petit objet de distraction, qui permet un amusement quelconque, pour les personnes de 7 à 77 ans. Façon de parler bien sûr, on a des jouets avant 7 ans, et bien après 77. Et oui, tout le monde joue, et encore heureux! Le jeu dispose d’effets sur le développement de l’intelligence et sur la création de liens sociaux. Tout le monde joue pour créer des liens, tout le monde rit pour briser la glace (sauf mon rédacteur en chef)… Que celui qui n’a jamais fait une « soirée jeux de sociétés » se dénonce de vive voix… on lui enverra une exemplaire de Risk, version afghane.

On tend à penser que les jouets sont bons pour la santé, mentale et physique. Qui l’eût cru réellement ?

On peut jouer de tout, même si tout ne peut devenir un jouet. « Touche pas,  c’est pas un jouet ». Cet ordre simple laisse penser que le jouet est fait pour être touché, cassé,même. On néglige peut-être un peu trop alors la valeur du jouet, et souvent ce ne sont pas ceux qui payent le jouet qui sont touchés par sa destruction, ce sont les utilisateurs. Ces derniers peuvent parfois même être des passionnés de jouets et devenir des collectionneurs.

Il faut savoir que, comme pour tout, le jouet a des musées, car il attire l’attention des curieux, qui s’interrogent sur le fait de la résistance de cet outil à travers les âges. Beaucoup de choses se perdent au fil des années, mais toujours siège et demeure le jouet. Que ce soit en abondance ou avec restriction, tout le monde a eu des jouets.
En Allemagne, à Nuremberg, un superbe musée du jouet expose des objets dignes de collectionneur, d’antiques trouvailles. Ce musée reçoit beaucoup de visiteurs et expose des jouets extraordinaires,  venant d’autres pays et d’autres générations.
Parce que  le jouet ne traverse pas seulement le temps, il est omniprésent dans l’espace. D’Afrique jusqu’aux villages Inuits, le jouet a une valeur sentimentale. On recycle sous forme de jouet, on laisse déborder son imagination et on lui laisse donc une place prépondérante dans nos sociétés, dans nos modes de vies, qu’importe les origines. Ce simple objet créé du lien, il est un acteur social insoupçonné.

Veni, Vidi, Jocor !!

 

 

A. D.

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